Moving on
Tu as sans doute déjà entendu parler de Philip Glass.
Le compositeur.
Quand j'ai présenté à mes élèves son opéra, Einstein on the Beach, et certaines de ses compositions pour piano, ainsi que sa collaboration avec Ravi Shankar, ils ont été conquis. On a parlé de musique minimaliste, de rythme, d'harmonie, de chromatismes, de structures répétitives.
Et là, pof, Glass nous pond sa Symphonie N°9, dis-donc, sans craindre, apparemment, la "malédiction de la neuvième", selon laquelle, après L. Van Beethoven, aucun compositeur ne vit assez longtemps après pour en écrire une dixième -- sauf, entre autres, Chostakovitch, mais bon, on va pas parler de contre exemple, ça casse l'ambiance, c'est bien, quand même, une malédiction, non? Apparemment, Glass a déjà bien entamé l'écriture de sa dixième, certains disent par superstition.
Donc Glass fait un tabac sur iT*nes, son oeuvre bat des records de téléchargements pour une pièce classique. Oui, parce qu'il s'agit d'un compositeur contemporain classique. Mes élèves adorent la polémique des styles, surtout depuis que je leur ai dit que la musique classique n'englobait que trois compositeurs, Haydn, Mozart et Beethoven. Et comment appellera-t-on la musique post-moderne dans dix ans? Et la musique contemporaine de 2050, quand on sera en 2090?
Pourquoi j'suis pas prof de math, moi?
Suggestion musicale: