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23 septembre 2014

Le coup du nom de certaines filles au dos de l'invitation me tarabuste, alors un jour je décide de demander à mon amie E. des explications. E. est très cool, elle me dit ah! parlons-en de cette soirée, tu veux une bière. Donc là tu te doutes bien que c'est du sérieux.

E. me dit qu'elle a reçu deux mois auparavant un coup de fil de sa majesté (la pétasse du téléphone) qui lui demandait une participation de cent soixante dix dollars pour la soirée. Mais comment as-tu été "sélectionnée" la coupe-je? aucune idée, répond-elle, toujours est-il que j'ai demandé à réfléchir, c'est quand même une grosse somme. Et puis, comme je ne participe qu'à très peu d'activités du royaume, j'ai fini par accepter. Elle continue: j'ai appris ensuite que la soirée aurait lieu au club, ce qui m'a paru un peu fort, j'ai appelé sa majesté en disant qu'il y avait certainement d'autres lieux dans notre ville de près d'un million et demi d'habitants qui n'avaient pas cette réputation d'antisémitisme notoire et qui pourraient très bien accueillir une petite fête de filles. Bien dit! m'exclame-je, les yeux emplis d'admiration. Ouais, sauf que sa majesté m'a dit que mon rôle s'arrêtait à donner de l'argent.