Ce qu’il y a de bien…
…, ici, c’est la sécurité
sociale. Non, je ne parle pas de
l’assurance maladie qui vous permet d’ignorer au quotidien, vous les Français,
le coût de votre opération du genou, mais la social security qui me versera
royalement, chaque mois, à la retraite, les $3.94 dont j’aurai besoin pour
m’acheter un paquet de kleenex. Il vous
faut, ici comme ailleurs, un numéro de sécurité sociale qui vous sera demandé à
tous les coins de rue. Pour ce faire, il
faut aller au bureau de la sécu demander son numéro, quand on est, comme moi,
un resident alien (si, si, c’est comme ça qu’ « ils »
m’appellent, j’ai même un « A number ».)
Comme toute française qui se
respecte, le jour où je me décide à entamer cette démarche, je me munis de
trois bons bouquins, de tout papier qui semble, de près ou de loin,
m’identifier, et j’ouvre avec appréhension la porte de l’immeuble. Ohhh….c’est beau !!! Il y a des panneaux
partout, qui décrivent non seulement dans quelle file d’attente se placer pour
obtenir ce que l’on désire, mais aussi un récapitulatif des documents requis,
en deux langues !!! (non, pas en français, il ne faut tout de même pas
exagérer : anglais et espagnol) Et
là, le numéro à prendre. J’ai le numéro
18. Ca s’annonce pas mal. Au bout de 3 bonnes minutes d’attente (ça
fait une page du premier livre), mon numéro est appelé. Je me présente au guichet, l’agent me prend
mes papiers, les observe, tapote sur son clavier, se tourne vers l’imprimante,
me demande de signer…ma carte de sécu, et lance un : « NEXT ! »
tonitruant. Voilà.
Vous êtes déçus, non ?
Suggestion musicale du jour :
English Country
Dances, Andrew Lawrence King, David Douglass & Paul O’Dette